Description : Le travail en rotation a pris un essor conséquent au cours des dernières années. Par
définition, il engendre une perturbation du rythme circadien et de notre horloge biologique.
Ses mécanismes physiopathologiques ne sont pas clairement élucidés mais une augmentation
du risque cardiovasculaire lui a été imputée. Des études ont également mis en évidence
une association entre le travail en rotation et une augmentation de la pression artérielle,
alors que les travailleurs en rotation présenteraient un risque accru de développer
une hypertension artérielle ou de la voir progresser. Toutefois, l’hétérogénéité des
études, les facteurs confondants et la complexité à obtenir un groupe comparatif ne
permettent pas de tirer d’évidences solides. Un suivi axé sur les facteurs de risque
cardiovasculaires est néanmoins conseillé dans cette population.;