Description : L’état de santé des personnes dites «Roms» est largement moins bon que celui des populations
non roms voisines avec une espérance de vie inférieure de 5 à 15 ans. Cet état de
fait résulte essentiellement d’une exposition à des déterminants de santé défavorables
et à l’expérience de politiques d’exclusion. La recherche biomédicale et en sciences
sociales s’est peu intéressée à ces populations et les connaissances disponibles sont
limitées. L’accès insuffisant aux services publics, notamment de santé, et les pratiques
cliniques non optimales sont des facteurs modifiables. Des interventions ciblant ces
domaines peuvent réduire les inégalités sociales de santé, y compris en Suisse.;