Description : Les douleurs chroniques touchent plus de 20% des adolescents : céphalées, douleurs
abdominales, musuclosquelettiques… Souvent, ces plaintes sont banales et passagères
sans impact sur le développement mais source de consultations en urgence, de coûts
excessifs et de prescriptions pas toujours adaptées. Plus rarement, ces douleurs expriment
une souffrance psychique ou entravent durablement la croissance physique, le développement
psychologique, cognitif ou social. La continuité, la collaboration entre professionnels
et le rôle des médecins de premier recours (en cabinet, au sein d’une clinique pour
adolescents ou d’un réseau de santé) sont essentiels pour appréhender les facteurs
familiaux, développementaux et liés à la douleur, permettant ainsi d’offrir des soins
en accord avec les avancées modernes du traitement des douleurs chroniques.;