Description : L’infarctus du myocarde est une des causes de mortalité les plus fréquentes et son
incidence suit une variation circadienne avec un pic de fréquence maximale entre dix
et onze heures du matin. De plus, la taille d’un infarctus ainsi que le taux de mortalité
lié à celui-ci subissent également une variation sur 24 heures. De récentes publications
montrent un pic de gravité aux alentours de minuit indépendant du temps ischémique
et de la qualité de la prise en charge. Ces nouvelles données ont été corroborées
par des études sur des modèles expérimentaux qui mettent en évidence un lien entre
la taille d’un infarctus et certains gènes impliqués dans le rythme circadien. Ce
nouvel axe de recherche liant la biologie circadienne et la physiopathologie de l’ischémie
offre de nouvelles perspectives en recherche cardiovasculaire ainsi que de nouvelles
cibles thérapeutiques potentielles.;