Description : La théorie courante du «bilan énergétique» conçoit l’obésité pédiatrique, à l’instar
de celle de l’adulte, comme le résultat d’un bilan énergétique excessivement positif.
Les efforts de prévention ont donc mis l’accent sur le contrôle des apports caloriques,
l’activité physique (AP) étant perçue comme un simple support au dispositif. Les interventions
développées avec cette vision n’ont pas produit de résultats probants. Une théorie
émergente, la «théorie du développement», postule la prééminence de l’AP et suggère
que les AP élevées peuvent amener les cellules souches à se différencier préférentiellement
en tissus maigres. Ainsi, les interventions préventives qui mettraient l’accent sur
les AP élevées sont- elles susceptibles de produire des résultats durables;