Description : Cette saisine témoigne de la réalité d’une situation de plus en plus prégnante dans
l’activité des établissements de santé : la précarité d’une proportion croissante
des personnes qui fréquentent ces établissements pour y être prises en charge ...
La question posée est donc de savoir si, dans certaines situations, plutôt que de
prescrire un traitement considéré optimal dont on peut craindre qu’il ne soit pas
suivi comme il conviendrait, il n’est pas préférable d’adapter ce dernier, par exemple
en modulant les doses ou en proposant un traitement peut-être moins actif mais exposant
à moins d’effets indésirables ? Cela afin que l’administration du traitement soit
davantage compatible avec les conditions de vie du malade, même si c’est au prix d’un
risque de perte de chance. ;