Description : Dans les pays développés, l'herpès génital est une des MST les plus fréquentes avec
les infections à papillomavirus. HSV est un virus latent qui persiste toute la vie
dans l'individu occasionnant des récurrences symptomatiques ou non. Ces dernières
se traduisent par de la sécrétion virale sans lésions visibles qui peut transmettre
l'infection. Ces deux caractéristiques empêchent, dans la majorité des cas, de trouver
le cheminement de la transmission du virus. Le diagnostic est souvent clinique, aidé
par la répétition stéréo-typée des récidives et l'aspect spécifique des lésions. La
certitude est obtenue par isolement du virus, la méthode la plus sensible est la PCR
mais la culture virale sur culture de cellules est la plus utilisée. Les antiviraux,
analogues des nucléosides (aciclovir, valaciclovir, famciclovir, penciclovir), constituent
le seul traitement efficace et bien toléré actuel de l'herpès génital. La résistance
du virus à ces molécules chez les patients immunocompétents est très faible et n'a
pas augmenté depuis le début de leur utilisation. En conséquence, chez ces patients,
l'absence d'efficacité thérapeutique est généralement imputable à un problème de biodisponibilité
et résolue par une augmentation des doses. Idéalement un vaccin contre l'herpès devrait
être à la fois prophylactique (empêchant la primo-infection) et thérapeutique (empêchant
les récidives). Aucun n'est disponible actuellement malgré une recherche intensive
depuis plus de 20 ans. Rev Med Brux 2005 ; 26 : S 360-3 ...;