Description : Problématique de la revue Nous voulions savoir si les personnes traitées par anticoagulants
(médicaments qui fluidifient le sang) peu après un accident vasculaire cérébral (AVC)
étaient en meilleure santé ou non et si elles souffraient de problèmes de saignement.
Contexte Chaque année des millions de personnes dans le monde sont victimes d'un AVC.
La plupart des AVC se produisent lorsqu’un caillot de sang bloque un vaisseau sanguin
qui conduit au cerveau. Lorsque l'apport en sang du cerveau est diminué ou coupé,
les cellules cérébrales commencent à mourir. Cela peut entraîner des lésions cérébrales
qui peuvent être permanentes et causer une invalidité ou même provoquer la mort. Les
dommages causés par un AVC peuvent entraîner une faiblesse dans le bras ou la jambe,
des difficultés d’élocutions ou des troubles de la vision. Les AVC sont parfois mortels,
mais ceux qui y survivent sont le plus souvent incapables de réaliser les tâches qu’ils
faisaient au quotidien. Les AVC étant répandus et infligeant de tels dommages, les
chercheurs examinent les moyens de se débarrasser du caillot sanguin dans les moments
qui suivent le début de l’AVC. L'un des moyens d'y parvenir est d'utiliser des médicaments
qui fluidifient le sang appelés anticoagulants. Si les patients réagissent bien aux
anticoagulants, ces médicaments pourraient être en mesure de les protéger des effets
néfastes d'un AVC. L’enjeu principal des anticoagulants repose sur le risque potentiel
de saignements : le patient peut être exposé à de graves conséquences.;