Matière à réflexion sur les indicateurs bibliométriques

Une publication signalée sur la liste de diffusion Renatis :

Yves Gingras, «La fièvre de l’évaluation de la recherche. Du mauvais usage de faux indicateurs»
Notes de recherche du CIRST, 2008-05
http://www.cirst.uqam.ca/Portals/0/docs/note_rech/2008_05.pdf

Un extrait sur le h-index :

"Comparons deux cas de figure : un jeune chercheur a publié seulement trois articles, mais ceux-ci ont été cités 60 fois chacun (pour une période de temps donnée); un second chercheur, du même âge, est plus prolifique et possède à sont actif 10 articles, cités 11 fois chacun. Ce second chercheur a donc un indice h de 10, alors que le premier a un indice h de 3 seulement. Peut-on en conclure que le second est trois fois "meilleur" que le premier ?"

Bibliométries

Pour ceux qui n’auraient pas vu ce commentaire, Thomson Scientific vient de répondre à la récente mise en cause des facteurs d’impact : http://scientific.thomson.com/citationimpactforum/8427045/

 A signaler également un nouvel outil, SCImago Journal & Country Rank (http://www.scimagojr.com/), qui offre de nombreuses statistiques par journaux, pays et disciplines, voir France et Médecine par exemple.

Les facteurs d’impact mis en question

Un éditorial du Journal of Cell Biology de décembre remet fortement en question la valeur des facteurs d’impact de Thomson scientific.

Leur conclusion :

"Just as scientists would not accept the findings in a scientific paper without seeing the primary data, so should they not rely on Thomson Scientific’s impact factor, which is based on hidden data."

Rossner M, Van Epps H, Hill E. Show me the data. J Cell Biol. 2007 December;179(6):1091-1092. Available from: http://dx.doi.org/10.1083/jcb.200711140

Via The Krafty Librarian 

Logiciel : « Publish or Perish »

On peut trouver sur le site http://www.harzing.com/ un petit logiciel bibliométrique très efficace, intitulé Publish or Perish qui permet de très rapides analyses bibliométriques à partir d’un nom d’auteur ou d’un titre de périodique. Le logiciel retrouve en quelques secondes le nombre d’articles, le nombre de citations et calcule différents indices.
Les données proviennent de Google Scholar. Il faudra donc garder une certaine distance avec les résultats, Google Scholar étant assez opaque sur l’étendu de son contenu et sa fréquence de mise à jour. On trouvera d’ailleurs sur le même site une comparaison très intéressante entre Google Scholar et Thomson ISI Web of Science http://www.harzing.com/pop_gs.htm