Description : Certains papillomavirus humains (HPV) sont associés à des dysplasies du col utérin
ou de la vulve à haut risque de cancer, l'infection par ce virus étant une condition
quasi obligatoire de survenue du cancer du col . Deux vaccins contre certains types
de HPV ont aujourd'hui l'AMM en prévention 1) des lésions génitales précancéreuses
du col de l'utérus, de la vulve et du vagin et du cancer du col de l'utérus et 2)
des verrues génitales externes (condylomes acuminés). Il faut bien comprendre ces
« premiers vaccins destinés à prévenir des cancers » comme préventifs, en aucun cas
curatifs : la vaccination n'a d'effet ni sur les infections HPV en cours ni sur des
maladies cliniques préexistantes dues aux HPV, a fortiori sur un cancer gynécologique
déclaré. Ces vaccins sont indiqués « chez les jeunes filles de 14 ans, ou les jeunes
filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans n'ayant pas eu de rapports sexuels ou, au plus
tard, dans l'année qui suit ». Il y a cependant polémique, rumeurs, peur du vaccin...
Parmi les nombreuses questions qui se posent encore, trois concernent la décision
immédiate de vacciner : Quel en est l'intérêt objectif ? Quels en sont les effets
secondaires vérifiés ? Quel est le rapport bénéfice/risque réel ?;