Description : Une de vos patientes vous demande avec insistance de rencontrer son fils de 16 ans
qui parle de suicide. Est-ce vraiment de votre ressort de voir ce garçon que vous
vous souvenez vaguement avoir vacciné quand il était petit? Comment pouvez-vous vraiment
l'aider, vous qui n'êtes pas toujours à l'aise avec les adolescents qu'on ne sait
jamais « par quel bout prendre»? Ne vaudrait-il pas mieux l'orienter tout de suite
vers le travailleur social de l'école qui, lui, «sait parler aux ados» ou encore vers
la psychologue de l'équipe de santé mentale, laquelle, au moins, a suivi une formation
sur cette mystérieuse période de la vie? Vous avez bien sûr renoncé à vous adresser
en pédopsychiatrie qui vous inscrit, en général, sur une liste d'attente de plus d'un
an…;