Estimation de la morbidité attribuable à l’exposition à long terme à la pollution
de l’air ambiant et de ses impacts économiques en France hexagonale, 2016-2019. Volume
2 : Évaluation des impacts économiques - CISMeF
Estimation de la morbidité attribuable à l’exposition à long terme à la pollution
de l’air ambiant et de ses impacts économiques en France hexagonale, 2016-2019. Volume
2 : Évaluation des impacts économiquesDocument
Titre : Estimation de la morbidité attribuable à l’exposition à long terme à la pollution
de l’air ambiant et de ses impacts économiques en France hexagonale, 2016-2019. Volume
2 : Évaluation des impacts économiques;
Description : Si les niveaux moyens de particules de diamètre aérodynamique médian inférieur à 2,5
µ (PM2,5) étaient réduits jusqu'au seuil anthropique de 3 µg/m3 en France hexagonale,
les bénéfices annuels en termes de santé et de bien-être pour les maladies étudiées
s'élèveraient à 12,88 milliards 2018, dont 4,43 milliards 2018 pour la bronchopneumopathie
chronique obstructive (34,4%), 4,27 milliards 2018 pour l'asthme chez l'enfant (33,2%),
430 millions 2018 pour le cancer du poumon (3,3%), 1,25 milliard 2018 pour l'accident
vasculaire cerebral (9,7%), 679 millions 2018 pour l' hypertension artérielle (5,3%),
448 millions 2018 pour l'Infarctus aigu du myocarde (3,5%) et 1,38 milliard 2018
pour le diabète de type 2 (10,7%). Le système de santé supporterait les coûts sanitaires
(5,27 milliards 2018, soit 40,9%), les autres payeurs les pertes de production (1,93
milliard 2018, soit 15%), et la composante intangible représenterait le solde de
5,68 milliards 2018 (soit 44,1%) ; supportée par les patients et leurs familles.
Pour le dioxyde d'azote (NO2), si les niveaux moyens étaient réduits jusqu'au seuil
anthropique de 1 µg/m3, les bénéfices annuels en termes de santé et de bien-être pour
les maladies étudiées s'élèveraient à 3,79 milliards 2018, dont 2,82 milliards 2018
pour l'asthme chez l'enfant (74,4%), 965 millions 2018 pour l'asthme chez l'adulte
(25,5%) et 3,12 millions 2018 pour l'infection aiguë des voies respiratoires inférieures
chez l'enfant (0,1%). Le système de santé supporterait les coûts sanitaires (1,18
milliard 2018, soit 31%), les autres payeurs les pertes de production (1,21 milliard
2018, soit 32%), et la composante intangible représenterait le solde de 1,40 milliard
2018 (soit 37,1%).;