Description : Tout au long de leur existence, les personnes sèment, intentionnellement ou pas, de
nombreuses traces numériques. En fin de vie, des outils numériques se révèlent utiles
pour prévoir le déroulement des événements après son décès et/ou de décider ce qui
sera transmis aux survivant·es. En phase de deuil, ils aident à trouver du soutien.
Certaines applications vont même jusqu’à recréer une version numérique de la personne
décédée, afin que les vivant·es puissent rester en communication avec des défunt·es.
L’étude « Mort à l’ère numérique » (1), mandatée par la Fondation suisse pour l’évaluation
des choix technologiques (TA Swiss), s’est penchée sur les opportunités et les risques
du numérique dans le domaine du décès et du deuil. Ce travail a ainsi recensé différents
outils, acteurs et perspectives, investigué les usages et leur influence pour la personne
décédée et ses proches, et évalué les enjeux éthiques et juridiques de ces applications
et utilisations. Ces recherches ont débouché sur la publication de douze recommandations
s’inscrivant dans quatre champs d’action (cf. encadré). Cet article résume les résultats
principaux et les messages-clé.;