Description : Les chercheurs et les autorités publiques, notamment la Haute Autorité de santé, retiennent
habituellement deux définitions de cette notion : • La première associe la fin de
vie à une estimation de la durée de vie restante : le pronostic vital est engagé à
court ou moyen terme. Le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de
la vie et de la santé (CCNE) relève, dans son avis n 139, que le cadre juridique
actuel est adapté aux pronostics de court terme (quelques heures à quelques jours)
mais pas de moyen terme (quelques semaines à quelques mois). • La seconde associe
la fin de vie à l’évolution d’une pathologie grave qui rentre en phase avancée, potentiellement
mortelle (cancer, défaillance d’organes, maladie neurodégénérative, etc.). Ces définitions
confirment la possibilité d’une double lecture, celle du temps qu’il reste à vivre
et celle de la trajectoire de fin de vie, qui fait appel à un temps variable.;