Description : Les teneurs élevées en pipérine des compléments alimentaires font régulièrement l’objet
de notifications auprès du système d’alertes européen relatifs aux aliments (RASFF1).
Ces notifications, basées sur des évaluations de risque nationales conduisent à des
mesures de gestion divergentes par les autorités compétentes des États membres et
par les opérateurs. Les lots concernés font l’objet de retraits du marché dans certains
États membres (Allemagne par exemple) mais pas dans d’autres (France par exemple)
selon qu’il existe ou non une limite maximale de teneur en pipérine, fixée au niveau
national. En effet, actuellement, l’annexe III2 du règlement 1925/2006 concernant
l’adjonction de vitamines, de minéraux et de certaines substances aux denrées alimentaires
ne comporte pas de mentions concernant la pipérine. À ce jour, en France, aucune recommandation
n’est formulée par la DGCCRF concernant l’apport maximal en pipérine par les compléments
alimentaires. C’est dans ce contexte que la DGCCRF sollicite l’Anses pour un AST relatif
à l’apport journalier acceptable en pipérine.;