Description : ne première partie de l’article présente différents résultats d’études documentant
l’évolution spatio-temporelle de la pollution atmosphérique à Mexico. Les éléments
décrits font état d’une problématique de pollution de l’air prégnante avec des niveaux
de pollution dépassant les standards de l’United States Environmental Protection Agency
(US EPA) et les valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en particulier
pour les particules (PM2,5). Les principales sources d’émissions sont les sources
mobiles (trafic routier, dont une part non négligeable de véhicules lourds diesel).
En focalisant sur les PM2,5, les auteurs rapportent différents résultats montrant
qu’à Mexico, ces dernières représentent environ 50 % des PM10 mesurées, et qu’environ
75 % des PM2,5 sont constitués de particules de diamètre inférieur à 1 micron (et
notamment des nanoparticules). En termes de composition des PM2,5, les hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP) sont particulièrement mis en avant avec des concentrations
qui ont plus que doublé entre 2003 et 2016 (l’hypothèse sous-jacente émise étant le
doublement du nombre de véhicules routiers sur cette période), ainsi que différents
métaux.;