Description : Au cours de la dernière décennie, on a assisté dans le monde à une progression sans
précédent de l’utilisation du traitement antirétroviral (TAR), qui a sauvé la vie
de dizaines de millions de personnes atteintes de l’infection à VIH ou du sida. À
la fin de l’année 2020, 27,5 millions de personnes bénéficiaient d’un TAR dans le
monde, sur un total estimé à 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH. L’utilisation
accrue des médicaments contre le VIH s’est accompagnée de l’apparition de la pharmacorésistance
du VIH, dont les niveaux ont constamment augmenté ces dernières années. La pharmacorésistance
du VIH est causée par des modifications de la structure génétique du VIH qui ont une
incidence sur la capacité des médicaments de bloquer la réplication du virus. Tous
les médicaments antirétroviraux, y compris ceux appartenant aux classes de médicaments
plus récentes, risquent de devenir en partie ou totalement inactifs à cause de l’apparition
d’un virus pharmacorésistant. Si on ne l’empêche pas, la pharmacorésistance du VIH
peut compromettre l’efficacité des médicaments (en anglais) utilisés pour traiter
le VIH, entraînant une augmentation du nombre d’infections à VIH, ainsi que de la
morbidité et de la mortalité associées au VIH (en anglais).;