Description : Les bénéfices de la pratique d’une activité physique (AP) – adaptée si nécessaire
– l’emportent sans conteste sur les risques encourus, quels que soient l’âge et l’état
de santé. L’AP est un comportement et un mode de vie d’autant plus facile à maintenir
qu’elle aura été démarrée dès l’enfance. Néanmoins, de nombreux facteurs (individuels,
interpersonnels, environnementaux, politiques, contextuels) influencent sa pratique
et son maintien. Dans tous les cas, il n’est jamais trop tard pour bénéficier des
effets d’une pratique régulière, en prévention primaire, secondaire et tertiaire.
En France, les résultats de l’étude Inca3 rendent compte de niveaux d’AP en population
générale faibles (45% des hommes et 55% des femmes inactifs) et d’une sédentarité
élevée, ainsi que d’une dégradation quasi-générale de ces indicateurs depuis 2006.
Chez les patients ayant une maladie chronique, le niveau d’AP est encore inférieur
avec en moyenne 61 minutes/semaine en moins d’AP d’intensité modérée par rapport aux
sujets en bonne santé (cohorte de l’UK Biobank ; AP mesurée par accéléromètrie). Inactivité
physique et sédentarité sont des facteurs de risques de morbidité et de mortalité
prématurée et d’aggravation de ces pathologies chez les malades. À cela, il faut rajouter
le coût économique de ces maladies chroniques, estimé à 1% du PIB.;