Description : La pandémie à SARS-Cov2 pose des questions pratiques dans la prise en charge des patients
porteurs de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Les données scientifiques
publiées à ce jour dans la littérature sont encore peu nombreuses et ont
un faible niveau de preuve. Dans l’ensemble, il n’a pas été observé un risque accru
d’infection et surtout de formes sévères de COVID-19 chez les malades atteints de
MICI quel que soit leur traitement, y compris chez les patients traités par immunosuppresseurs,
biothérapies et/ou inhibiteurs de Janus kinases. Les taux d’hospitalisation
ou de décès sont voisins de ceux de la population générale. Seule l’utilisation
de corticoïdes pourrait être associée à un risque plus élevé de formes compliquées
d’infection à coronavirus...;