Description : Le contexte pandémique actuel et la saturation des services de réanimation imposent
de reconsidérer nos indications thérapeutiques. Il convient également de limiter le
risque d’infection chez les patients atteints de cancer sans prendre de risque majeur
quant à l’évolution de la maladie cancéreuse dans les 2 à 3 mois. Deux précautions
paraissent importantes : limiter les situations à risque très élevé que sont la chirurgie
et la chimiothérapie, limiter les contacts et en particulier avec les lieux de soins.
Si l'objectif prioritaire reste la prise en charge thérapeutique des patientes atteintes
de cancer gynécologique pelvien, toutes les alternatives à la chirurgie doivent être
considérées. En particulier, la balance bénéfice/risque des gestes chirurgicaux doit
être analysée au cas par cas et en RCP, en prenant en compte le risque de perte de
chance que pourrait induire une stratégie alternative qui n’aurait pas fait ses preuves.
L’objectif prioritaire est d’éviter les complications postopératoires et le recours
aux soins intensifs postopératoires qui pourraient en découler, et en particulier
l’occupation d’un lit de réanimation. Cependant, il convient, autant que possible
en fonction de la saturation de la structure de soins liée au COVID-19, de privilégier
une prise en charge classique, sans différer les séquences thérapeutiques...;