Description : La fistule aorto-entérique (FAE) est définie en tant que communication anormale entre
l’aorte et le tractus gastro-intestinal. Les fistules aorto-duodénales (FAD) comptent
pour 75% des FAE et elles constituent une entité rare (prévalence d’env. 0,07%).
Pour l’équipe médicale, elles représentent un défi diagnostique et thérapeutique,
car en cas de pose de diagnostic retardée, la mortalité est comprise entre 30 et 100%
[1, 2]. En fonction de l’étiologie, il convient de distinguer les FAD primaires et
secondaires. Les FAD primaires surviennent en règle générale dans le cadre d’une maladie
anévrismale de l’aorte abdominale, tandis que les FAD secondaires se développent la
plupart du temps après des reconstructions vasculaires de l’aorte au moyen de prothèses
vasculaires. Les FAD secondaires sont dix fois plus fréquentes que les FAD primaires
[3]. Dans les lignes qui suivent, nous présentons le cas d’une FAD secondaire survenue
après une opération gynécologique préalable.;
Lien DOI : https://doi.org/10.4414/fms.2019.08386;