Description : Problématique de la revue Les chercheurs ont examiné les données probantes sur l'effet
des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en tant que co-traitements, lorsqu'ils
sont appliqués chez des femmes infertiles ayant recours à la procréation assistée.
Contexte Les techniques de procréation assistée (en anglais : assisted reproductive
technology, ART) comprennent les techniques utilisées pour traiter l’hypofertilité,
et la fécondation in vitro (FIV) est la plus courante. Malgré les efforts cliniques
et pharmaceutiques et un plus grand succès de ces traitements, les taux de grossesse
restent faibles. Il est possible que la réponse inflammatoire locale soit susceptible
d’entrainer des difficultés d'implantation de l'embryon, par l'action des prostaglandines.
Ces substances provoquent principalement une réponse inflammatoire locale différenciée
et des contractions utérines pendant le transfert embryonnaire, empêchant la réussite
de l’implantation embryonnaire. Pour cette raison, les cliniciens utilisent habituellement
des agents anti-prostaglandines pour bloquer cette action : les AINS font partie des
agents utilisés. Dans la pratique clinique, ils sont souvent proposés pour améliorer
les résultats des ART, mais les données probantes se basent sur divers types d'études.
Par conséquent, en l'absence de preuves claires, leur efficacité et leur innocuité
demeurent controversées. Dans cette revue Cochrane, nous avons résumé les données
probantes disponibles sur l'utilisation des AINS chez les femmes infertiles ayant
recours à la FIV, dans le but de cerner les lacunes et les limites de notre compréhension
actuelle.;