Description : Les données récemment publiées par Santé publique France montrent sans ambiguïté une
stagnation du nombre d’infections à VIH diagnostiquées. Ainsi, de 2010 à 2017, le
nombre de cas détectés est resté stable (de l’ordre de 6 500 chaque année) et ce,
malgré de nombreuses actions de prévention et le nombre très important de sérologies
VIH pratiquées (plus de 5 millions de tests effectués annuellement). Ce constat résulte
malheureusement d’une faible détection des personnes infectées. En d’autres termes,
le dépistage actuel concerne très majoritairement les personnes les moins à risque.
Plus inquiétant encore, parmi les nouveaux cas détectés, un certain nombre de patients
sont à un stade avancé de la maladie (30 % en 2017) (1), n’ayant eu aucun dépistage
du VIH depuis plusieurs années, voire jamais (52 % en 2017).;