Description : L’objectif de cette étude est de déterminer si une course à vitesse constante est
un facteur déterminant de la performance lors du marathon et d’établir un éventuel
lien entre les blessures observées et la gestion de la vitesse de course ou les caractéristiques
de l’entrainement. Deux cent quarante-deux marathoniens ont répondu à un questionnaire
accessible en ligne et les données chronométriques des 11 393 participants au marathon
d’Amsterdam 2017 ont été analysées. Les résultats ont mis en évidence que la majorité
des coureurs (6876 %) réalise leur deuxième partie de marathon plus lentement que
la première, ce qui est d’après les données du marathon d’Amsterdam, significativement
relié à une moins bonne performance finale. L’analyse du questionnaire n’a pas démontré
que cela augmentait l’incidence des blessures pendant le marathon, comparativement
aux marathoniens ayant maintenu une vitesse constante ou progressivement plus rapide.
Le volume d’entrainement hebdomadaire modif ierait la prévalence des blessures antérieures
alors que les blessures encourues pendant la préparation du marathon sembleraient
être davantage reliées à une augmentation trop importante du volume d’entrainement
durant cette phase. En conclusion, les marathoniens pourraient tirer profit d’une
course à vitesse constante afin de réaliser la meilleure performance possible. Pendant
la période de préparation, il semblerait judicieux de ne pas augmenter de façon trop
importante le volume d’entrainement hebdomadaire afin d’éviter les blessures.;