Description : Les polluants atmosphériques, et en particulier les particules fines en suspension
(PM2,5), ont un effet démontré sur la mortalité et le risque de cancer du poumon,
et, dans le cas de l’exposition des femmes enceintes, un effet présumé sur le risque
de petit poids de naissance. Le nombre de cas attribuables à cette exposition peut
être estimé par l’approche des études d’impact sanitaire ; la plupart d’entre elles
se sont appuyées sur les données des stations de surveillance de la qualité de l’air,
ce qui est susceptible de sous-estimer les expositions et, sous certaines hypothèses,
l’impact sanitaire estimé. Notre objectif était de quantifier le risque associé à
l’exposition aux PM2,5 à Grenoble et Lyon, en s’appuyant sur une modélisation de la
pollution de l’air à fine échelle ; un objectif secondaire était de caractériser comment
ce risque variait en fonction de la défaveur sociale.;