Description : Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort.
92% des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée. Permettre le
prélèvement de ses organes ou de ses tissus après son décès est un acte de générosité
et de solidarité. Ce geste permet de sauver des vies. Depuis la loi du 22 décembre
1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de
son vivant. Ce principe a été réaffirmé a plusieurs reprises par le législateur et
encore une fois par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016.
La récente loi éclaircit le rôle des proches et précise comment refuser de donner
ses organes. Elle prévoit notamment l’accès en ligne au registre national des refus
géré par l’Agence de la biomédecine.. Décryptage de ces dispositions.;