Description : Il existe deux classes d’agonistes dopaminergiques : 1) les dérivés des alcaloïdes
de l’ergot de seigle (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) et 2) les non
dérivés de l’ergot de seigle (ropinirole, pramipexole, piribédil). Ils agissent tous
directement sur les récepteurs dopaminergiques et ne nécessitent pas de métabolisme
en principe actif par les neurones dopaminergiques nigrostriés. Les dérivés de l’ergot
de seigle agissent également sur les récepteurs alpha adrénergiques et sérotoninergiques
ce qui occasionnent des effets indésirables. Au stade précoce de la maladie de Parkinson,
les agonistes dopaminergiques permettent de bien contrôler les symptômes moteurs mais
surtout réduisent de moitié le risque de survenue des complications motrices. Au
stade des complications motrices, les agonistes dopaminergiques en association avec
la L-Dopa permettent de compléter l’efficacité thérapeutique de la L-Dopa, d’atténuer
les fluctuations motrices et de réduire les dyskinésies par la diminution posologique
de L-Dopa qu’ils entraînent. Aucun agoniste n’a démontré d’efficacité supérieure par
rapport aux autres. Les agonistes dopaminergiques ont démontré une efficacité dans
le syndrome des jambes sans repos mais ne sont à utiliser que dans les formes sévères.
Leur demi vie est plus longue que celle de la L-Dopa...;