Description : Le succès d’une transplantation allogénique d’un organe ou d'une greffe allogénique
de cellules souches de moelle osseuse nécessite une immunosuppression efficace chez
le receveur afin d'éviter une réaction immunitaire dirigé contre le greffon. La meilleure
connaissance des mécanismes du rejet du greffon a permis le développement de médicaments
aussi bien chimique que biologique depuis les années 60 avec l'arrivée de la ciclosporine.
Actuellement, les protocoles d’immunosuppression comportent jusqu’à trois phases en
fonction du risque immunologique du patient. Ces trois phases sont respectivement
: 1 ) La phase d’induction qui correspond à l’acceptation de la greffe par le receveur
(utilisation de fortes doses d’immunosuppresseurs associés aux corticoides, et anticorps
monoclonaux : basiliximab). 2 ) La phase d’entretien ou prévention du rejet aigu (utilisation
de doses les plus faibles possibles d’immunosuppresseurs, sevrage des corticoides).
3 ) La phase de traitement du rejet (utilisation de fortes doses d’immunosuppresseurs
et de corticoides). Il est à noter que les indications de certains immunosuppresseurs
comme les antimétabolites et les anticalcineurines ont été étendues à des pathologies
dysimmunitaires, dermatologiques et rénales...;