Description : Le diabète est un problème majeur de santé publique. Au côté du diabète insulinopénique
de type 1 dont l’incidence est stable, le diabète de type 2 présente une croissance
exponentielle. L’hyperglycémie est dangereuse par elle même à court terme (polyurie,
cétose, toxicité directe pour le néphron et les artérioles), mais aussi à long terme
en provoquant des lésions micro-angiopathiques et macro-angiopathiques responsables
de cessité et d'insuffisance rénale, ainsi que de mortalité cardiovasculaire (IDM,
AVC, AOMI) qui réduisent la durée de vie des patients. Les approches pharmacologiques
du traitement du diabète de type 2 viennent en complément des mesures hygiénodiététiques
et ont pour but : de pallier la carence insulinique par apport d’insuline exogène
actuellement uniquement par voie parentérale ; de favoriser l’utilisation de l’insuline
endogène en cas de carence relative, soit au travers d’une augmentation de la sécrétion
endogène (sulfamides hypoglycémiants, glinides), soit au travers d’une augmentation
de l’utilisation périphérique du glucose (biguanides) ; de limiter la quantité de
glucose absorbé (inhibiteurs des alpha-glucosidases) ; d'augmenter l'excrétion urinaire
de glucose (inhibiteurs de SGLT2). Les objectifs à court terme sont de maintenir la
glycémie à un niveau normal pour éviter la glycosurie et la cétose.;