Description : Depuis une trentaine d’années, l’oncologie connaît d’importantes avancées thérapeutiques.
Le traitement d’une tumeur testiculaire (premier cancer chez l’homme jeune) en constitue
probablement l’exemple-type : cinq ans après le diagnostic, son taux de survie est
supérieur à 95 %. En revanche, ses répercussions ne sont pas des moindres : une ablation
quasi-systématique du (des) testicule(s) atteint(s), une baisse plus ou moins temporaire
de la libido et de la fertilité ou de possibles troubles de l’éjaculation. Bien que
la question du pronostic vital soit presque écartée, les soignés sont néanmoins amenés
à s’interroger sur leurs futures possibilités, capacités ou limites dans différentes
sphères de la vie sociale. Il s’agira ici de décrire leurs représentations des implications
sexuelles de ce cancer et ses traitements ainsi que les éventuelles stratégies qu’ils
mettent en œuvre afin d’y faire face.;