Description : Cette revue de littérature internationale vise à évaluer les politiques de désinvestissement
partielles ou complètes de certains médicaments financés ou subventionnés par l’État
dans cinq pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
: Australie, Canada, France, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni. Elle s’appuie sur une
étude internationale publiée dans la revue PharmacoEconomics en 2015. Le désinvestissement
peut prendre deux formes, passive et active. La première n’est pas liée à l’intervention
directe des pouvoirs publics : un médicament sera retiré du marché par le fabricant
pour des raisons commerciales ou du fait de problèmes de sécurité. Le désinvestissement
actif est porté par une volonté politique d’améliorer l'efficacité et la qualité des
soins en allégeant la pression sur les budgets pharmaceutiques. Si les pays se sont
davantage appuyés dans un premier temps sur le désinvestissement passif, ils ont tendance
à recourir de plus en plus au désinvestissement actif. Les pouvoirs publics subissent
des pressions croissantes pour désinvestir des médicaments à faible valeur thérapeutique
afin de dégager une marge de manœuvre en faveur de nouveaux médicaments innovants
à l’efficacité reconnue...;