Description : - L’halopéridol, malgré l’allongement de l’intervalle QT avec risque de torsades de
pointes et le fait qu’il provoque des symptômes extrapyramidaux, reste le médicament
intraveineux de choix pour le traitement des formes hyperactives et mixtes du délire.
- L’administration de très grandes doses d’halopéridol ( 10 mg/jour) doit toujours
se faire sous contrôle ECG continu. - Les neuroleptiques atypiques comme la quétiapine
et la rispéridone peuvent être utilisés par voie orale pour le traitement et la prévention
des délires. - En plus du traitement médicamenteux, des mesures de prévention multimodales
de la part des soignants peuvent abaisser de 30–40% l’incidence des tableaux délirants.
- Chez les patients à haut risque de délire (âge, sexe masculin, démence progressive,
artériosclérose généralisée, etc.) il est éventuellement possible d’avoir une influence
sur le développement d’un délire grâce à une sélection ciblée des anesthésiques et
sédatifs utilisés en per- et postopératoire.;