Veille documentaire MTPH

Auteur     N. Bensekhria
Auteur     W. Benhassine
Auteur     A. M. Nezzal
Auteur     S. Gueroui
Collection     33è CONGRES NATIONAL SANTE TRAVAIL LILLE 2014
Volume     75
Numéro     3, Supplement
Pages     S9-S10
Publication     Archives des Maladies Professionnelles et de l’Environnement
ISSN     1775-8785
Date     juin 2014
Résumé Introduction.– L’utilisation d’un cardiofréquencemètre permet de calibrer l’effort physique sur un chiffre et de déterminer si le corps travaille au niveau souhaité ou si on est en surentraînement ou sous-entraînement.
Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive analytique réalisée en 2012 sur une population de 74 soignants, cette étude est basée sur la mesure de la FC à 3 temps (FC0, FCW et FCR) chez le personnel soignant dont les postes à étudier sont choisis de façon à représenter toutes les activités. Puis l’étalonnage des valeurs de la FC par rapport aux caractéristiques du sujet (FCMT) en plus l’utilisation du méthode des coûts cardiaques. Le traitement et l’analyse des données ont été faits sur le logiciel SPSS 15.0.
Résultats.– La moyenne de la FC au repos (FC0) atteint (69,72 ± 10,94 bpm). La FC moy au cours du travail est de 88,01 bpm ± 5,72 bpm. La moyenne de la FC plafond atteint 98,63 bpm ± 7,70 bpm. Le CCR moy atteint 15,92 %. La méthode de Brouha montre l’absence des dépassements dans tous les enregistrements pour le premier critère ; et un dépassement pour le deuxième. Selon le Grille de Monod et Kapitaniak : 95,9 % des postes sont de pénibilité faible, 4,1 % de pénibilité modérée. Selon l’échelle de MEUNIER : 56,8 % du travail est scorer comme léger et 43,2 % est modérément pénible.
Conclusion.– Les CFM permettent une quantification de l’astreinte physique d’une situation de travail qui a été repérée de façon subjective lors d’une visite d’entreprise ou lors de l’interview des salariés.