À l’heure actuelle, il n’existe pas de standard universellement accepté pour identifier le médicament.
En effet, selon le point de vue auquel on se place, on peut le définir :
• À un niveau moléculaire (comme une substance active)
• À un niveau clinique (comme un produit capable de traiter une pathologie)
• À un niveau physique (comme une présentation destinée à satisfaire la prescription et délivrable au patient).
L’identification du médicament peut donc se concevoir à divers niveaux ayant des degrés d’abstraction plus ou moins grands.
De nombreux travaux de normalisation ont vu le jour sur ce sujet, dont les plus récents définissent l’identification du produit médicinal et du produit pharmaceutique, afin de rendre le partage international de l’information sur le médicament possible.
Or, quand ces référentiels « normalisés » sont disponibles, ceux-ci n’incluent pas de médicaments français.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM*) met à disposition, via la Base de Données Publique du Médicament (BDPM*) des fichiers décrivant les médicaments français et leur composition.
Dans le cadre du projet PSYHAMM, le besoin d’un modèle formel du médicament est apparu, avec pour double objectif :
• Créer et instancier une ontologie formelle du médicament, en s’appuyant sur des données librement accessibles, en particulier celles fournies par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) via la BDPM et celles issues des bases de données bibliographiques, comme PubMed* ou LiSSa*
• Créer une terminologie* du médicament, intégrable dans un serveur de terminologie