Fixation cellulaire de l'125I-mIBG et de l'111In-pentétréotide par des cellules de neuroblastome humain en culture
Auteurs : ANSQUER C1, NOCAUDIE-CALZADA M1, FIALDES P1, PRANGERE T1, MARCHANDISE X1But de l'étude. Le pronostic des neuroblastomes est variable et la lourdeur thérapeutique en dépend. Si la scintigraphie à la mIBG est la référence pour le bilan d'extension, l'utilisation d'analogues de la somatostatine semble prometteuse, l'expression de leurs récepteurs pouvant indiquer la différenciation neuroendocrine des cellules tumorales. Notre but était de mettre au point un modèle d'étude en culture cellulaire pour comparer les fixations de la 125I-méta-iodobenzylguanidine (125I-mIBG) et de l'111In-pentetréotide (111In-Oct). Matériel et méthodes. Nous avons comparé leurs fixations par des cellules de neuroblastome humain en culture monocouche (SK-N-SH). Après caractérisation des cellules, la toxicité des ligands et de leurs inhibiteurs compétitifs a été étudiée. L'incubation séparée de chacun des radio-pharmaceutiques en présence ou non d'inhibiteur compétitif, à différents temps et à différentes concentrations, a déterminé les conditions optimales de fixation, appliquées ensuite pour étudier la fixation simultanée. Résultats. Après 3 h d'incubation simultanée de la 125I-mIBG (106M) et de l'111In-OCT (108M) la fixation totale (respectivement 3,5 % et 0,03 % de l'activité administrée, pour 105 cellules) n'était pas différente de la fixation obtenue après incubation séparée. Conclusion. Nos résultats témoignent de la validité de la méthodologie, maintenant appliquée à l'étude des variations des taux de fixation en fonction de la différenciation cellulaire.