Quel est le risque propre au patient en transplantation d'organe solide ?
Auteurs : PARQUIN F1Parmi les infections opportunistes, les aspergilloses invasives (AI) occupent une place particulière après transplantation d'organe solide du fait de leurs difficultés diagnostiques, thérapeutiques et de leur extrême gravité. Elles surviennent surtout dans les trois premiers mois post-greffe, et sont plus fréquentes après transplantation pulmonaire. L'analyse de la littérature est complexe et rend toute conclusion formelle difficile. Cependant on peut retenir que les corticoïdes à fortes doses, les anticorps antilymphocytaires tels qu'utilisés dans les années 80 favorisaient très probablement la survenue d'AI. En transplantation hépatique, la gravité de l'état du patient en préopératoire, les difficultés per-opératoires ainsi que des suites difficiles sont aussi les facteurs favorisants. Le rôle du Cytomegalovirus est souligné par les études post-transplantation hépatiques et pulmonaires.