Les conditions d'exploitation dans les 225 mines ukrainiennes sont particulièrement difficiles. Le travail dans les couches mince (0,95 m en moyenne) est pénible. L'environnement à des horizons de plus en plus profonds est particulièrement hostile pour les 630 000 mineurs en activité. Les accidents collectifs sont nombreux, surtout liés à des feux et éboulements. Ils sont à l'origine de 260 à 340 morts par an ces quatre dernières années. Lorganisation des secours repose sur un organisme d'état regroupant 5 500 personnes, dont la moitié sont susceptibles d'intervenir au fond avec port d'appareil respiratoire. 151 médecins peuvent accompagner ces sauveteurs dans le cadre de groupes d'intervention. Les soins sont dispensés déjà au fond sur place et dans des structures installées en zone protégée. Les délais d'intervention apparaissent être les critères les plus délétères. Accentuer encore la médicalisation de l'avant apparaît être la solution à une meilleure prise en charge des victimes.