En France, l'ITG (interruption thérapeutique de grossesse) est en légère augmentation. 7000 cas sont recensés par an. La médecine foetale permet un diagnostic très poussé qui entraîne une situation paradoxale : plus le médecin sait et plus il a des doutes sur des nouveaux risques d'affection foetale. Jacques Milliez, chef de service de gynécologie-obstétrique et directeur de l'école de sages-femmes de l'hôpital Saint-Antoine de Paris, expose les problématiques autour de cette intervention : valeurs éthiques, eugénisme, diagnostic prénatal, accompagnement et suivi psychologique des parents.