Bilan coprologique des réfugiés à Strasbourg : entre janvier 1986 et décembre 1990. Communication
Auteurs : HIMY R1, LEMBLE C1, FERNIQUE B1, VILLARD O1, COUPPIE H1, KREMER M1, RIPERT11 000 réfugiés résidant à Strasbourg ont bénéficié d'un examen parasitologique de selles entre 1986 et 1990. Proportionnellement, les ressortisants du SEA sont les plus nombreux (51,7%) suivi par ceux du Moyen-Orient et d'Afrique (20 et 15,3%) et plus récemment par ceux de l'Europe de l'Est (5,2%). Leur taux d'infestation parasitaire reste élevé (60,9%) mais variable selon leur origine. Ainsi les réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique sont parasités plutôt par des protozoaires alors que ceux du SEA le sont par des helminthes. Il est intéressant de noter que chez les ressortissants de l'Europe de l'Est, la prévalence de D. fragilis est 10 fois plus élevée que dans la population tout venant.