Secondaires à un étirement progressif des branches terminales du nerf honteux interne, les neuropathies périnéales d'étirement sont responsables d'une atteinte neurogène périphérique du plancher pelvien. Mise en évidence par les explorations électrophysiologiques périnéales (étude des latences distales motrices du nerf honteux interne), cette dénervation est responsable de la modification des forces passives de la continence (insuffisance sphinctérienne) et d'un défaut des forces actives avec diminution de la réactivité urétrale à l'effort. Leur existence modifie la prise en charge thérapeutique et tout particulièrement les modalités de la rééducation périnéale.