Les auteurs rapportent une nouvelle observation (la 13^e de la littérature) de fracture de fatigue longitudinale du tibia, confirmée par l'IRM. A l'occasion de cette observation, les auteurs insistent sur le fait qu'il s'agit (comme pour toutes les variétés de fractures de fatigue) d'une complication tardive, inconstante et évitable d'une maladie d'adaptation de l'os à l'effort, la maladie de Pauzat. Ils donnent les arguments qui tendent à démontrer que le syndrome dit de «shin splint» ou périostite du tibia des médecins du sport, n'est vraisemblablement rien d'autre, au moins dans certains cas, que le stade pré-radiologique de la variété longitudinale de la fracture de fatigue du tibia, dont la fréquence serait beaucoup plus grande qu'il n'est communément admis.