Fréquents, les kystes et fistules de la tête et du cou requièrent un traitement chirurgical radical sous peine de récidive. Une classification embryologique selon les quatre mécanismes impliqués dans la genèse de ces kystes et fistules est logique. Cependant, la classificatien topographique, plus clinique, lui est souvent préférée. Parmi les kystes médians, ceux du tractus thyréoglosse posent peu de problèmes diagnostiques. Leur traitement, bien systématisé par Sistrunk, doit être obligatoirement précédé d'un repérage thyroïdien. Les kystes et fistules du dorsum nasal, résultat d'un défaut de fermeture du neuropore antérieur, nécessitent parfois une double voie d'abord, neurochirurgicale et faciale.