Certaines opérations soutenues sont à l'origine de perturbations du rythme veille-sommeil et de privations de sommeil plus ou moins prolongées. Les répercussions de ces altérations au niveau de la fonction visuelle sont évaluées à l'occasion de la mise en œuvre d'un protocole expérimental de simulation de missions aériennes comportant deux périodes de 27 heures d'éveil plus une période médiane de sommeil de six heures et intéressant huit sujets volontaires appartenant à l'armée de l'air française. Une situation de privation de sommeil est également comparée à une situation dite «modafinil» pendant laquelle le sujet ingère deux fois 200 mg de cette nouvelle molécule éveillante.