La dystrophie du pseudophake devient la première cause de kératoplastie dans les années 1970. L'amélioration des techniques chirurgicales, l'avènement des substances visco-élastiques et l'amélioration de la biocompatibilité des implants ont permis d'abaisser à 70 % le pourcentage des pertes cellulaires quelle que soit la technique utilisée. La chirurgie endosacculaire permet de protéger l'endothélium au cours de l'implantation: la perte cellulaire à trois mois est abaissée à 3 % selon la revue de la littérature. La capsulotomie circulaire et continue permet un positionnement stable de l'implant dans le sac ce qui permettrait de minimiser la micro-inflammation chronique et donc la perte cellulaire à long terme.