Le financement public de la recherche est une bonne image de l'intérêt qu'un pays porte à une pathologie, l'exemple le plus récent étant celui du SIDA qui a permis l'affichage d'une volonté. La question posée ici est de savoir si l'appareil de recherche français situe le diabète comme une préoccupation prioritaire. Les moyens d'étude sont difficiles car la comptabilité analytique ne permet pas toujours de dégager avec finesse et précision les allocations financières ciblées sur telle ou telle pathologie. Par exemple, beaucoup d'actions fondamentales concernant le métabolisme intermédiaire, l'athérome, les différentes hormones ne sont pas référées à la pathologie diabétique.