A la suite des travaux de l'école suédoise, il avait été admis que seuls des implants cylindriques permettaient de déclencher le processus de l'ostéo-intégration, gage du succès en implantologie. Les lames qui prévalaient dans le domaine des indications furent, ainsi, brutalement rejetées. Nous nous associons aux critiques qui leur furent alors adressées ; c'est pourquoi nous avons voulu reprendre totalement ce problème aussi bien dans le domaine de leur morphologie que dans leur technique d'insertion. La lame que nous proposons a beaucoup de points communs avec les implants cylindriques et cet exposé a pour but de prouver qu'il existe une véritable synthèse entre ces deux types d'implants. Sur le plan de la morphologie, cette lame se compose d'une base et d'un fût Le fût est en tous points semblable à un implant cylindrique impacté. La base constitue un élément de rétention supplémentaire particulièrement efficace. La technique d'insertion est aussi précise et rigoureuse que celle des implants cylindriques. L'implant lame élargit les indications implantaires lorsque l'anatomie s'oppose à l'insertion d'un implant cylindrique : crêtes minces, proximité du canal mandibulaire, implantation sous-sinusienne. Loin de s'opposer ces deux formes d'implants se complètent.