Défini comme la résultante d'une déficience d'un organe, d'un système, et d'une incapacité à exercer des activités normales ou élémentaires, le handicap se situe au confluent de divers modèles d'approche, dont la mesure de la qualité de vie, centrée sur la morbidité ressentie, est le plus récent et le plus subjectif. Les méthodes d'appréciation plus anciennes et plus « objectives » des fonctionnalités, que représentent les indices de mesures successivement développés depuis une cinquantaine d'années, ne doivent cependant pas être oubliés ou méconnus. Ils en permettent en effet une évaluation standardisée, chiffrée, d'emploi facile, et relativement indépendante des affections ou des stades en cause. On peut aussi les utiliser aisément pour suivre les résultats individuels en fonction du temps ou des traitements suivis, et même, sous réserve d'une validation préalable, pour tenter d'évaluer les procédures thérapeutiques ou les structures et programmes de soins.