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Variabilité de la réponse osseuse à l'instauration d'une hormonothérapie substitutive

Auteurs : RUIZ J, TAMBORINI A, NEFTEL P, BOSIO-LE GOUX B, LECURU F, TAURELLE R1
Affiliations : 1Hôp. Boucicaut, serv. gynécologie-obstétrique, 75730 Paris, France
Date 1995, Vol 90, Num 5-6, pp 263-274Revue : Revue française de gynécologie et d'obstétrique
Résumé

La réponse osseuse à l'instauration d'un traitement hormonal substitutif (THS) a été appréciée au cours d'une étude longitudinale rétros pective. Cent quinze femmes traitées pour la première fois par un THS et 252 témoins ont eu une mesure densitométrique initiale (rachis et fémur) et une deuxième évaluation en moyenne 29 mois plus tard. Les patientes ont été classées en Ménopause ou en Péri-ménopause selon qu'elles avaient initialement plus ou moins de 6 mois d'aménorrhée. Le 17-β-estradiol par voie orale ou non-orale a été utilisé à la posologie usuellement admise comme protectrice au plan osseux. En ménopause, l'instauration d'un THS se traduit par un gain osseux rachidien et fémoral (respectivement + 2,8 % et + 1,06 % par an) et ce gain est acquis en 24 mois. En péri-ménopause, il n'y a pas de gain osseux sous THS, mais la stabilité observée s'oppose à la perte osseuse très nette des témoins (rachis - 3,09 % par an et fémur - 1,78 % par an). L'évolution densitométrique rachidienne est corrélée, du moins en ménopause, à celle du fémur mais l'amplitude des variations fémorales est moitié moindre que celles du rachis. L'indice de masse corporelle (IMC) n'apparaît pas dans ce groupe comme un facteur prédictif de la réponse osseuse au THS, alors que l'ancienneté de la ménopause et la valeur densitométrique initiale le sont Au rachis, le pourcentage de sujets perdant leur masse osseuse en réponse à l'instauration d'un THS, nul en ménopause, est de 16 % en péri-ménopause ; le pourcentage de bonnes répondeuses augmente de 8 % en péri-ménopause à plus de 59 % après 2 ans de ménopause. Au niveau fémoral, en ménopause, la réponse semble être différente, avec un pourcentage de bonnes répondeuses de 20 % et un pourcentage de sujets stables rejoignant celui du groupe témoin. L'évolution fémorale et l'existence au niveau du rachis d'un groupe non ou faiblement répondeur au THS plaiderait pour un suivi densitométrique s'il existe une masse osseuse initiale basse.

Mot-clés auteurs
Chimiothérapie; Densité; Efficacité traitement; Femelle; Homme; Homéostasie phosphocalcique; Hormone; Masse osseuse; Ménopause; Ostéoporose; Postménopause; Traitement substitutif;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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RUIZ J C, TAMBORINI A, NEFTEL P, BOSIO-LE GOUX B, LECURU F, TAURELLE R. Variabilité de la réponse osseuse à l'instauration d'une hormonothérapie substitutive. Revue française de gynécologie et d'obstétrique. 1995;90(5-6):263-274.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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