Les auteurs font une mise au point sur l'état des connaissances actuelles des mécanismes de maturation de la contractilité bronchique chez les modèles animaux et chez l'être humain. Ils soulignent les problèmes liés à l'extrapolation des données obtenues chez l'animal à l'être humain, et rapportent les résultats d'une étude qu'ils ont réalisée in vitro chez le nouveau-né humain. Les agents sympathomimétiques et atropiniques peuvent lever le bronchospasme précoce des prématurés ventilés. Des études contrôlées sont nécessaires afin de déterminer si de tels traitements auront une influence sur la survenue d'une hyper-réactivité bronchique ultérieure chez ces patients.