Dans la pathologie ostéoarticulaire du judo, c'est le rachis qui est le plus exposé. Des études récentes ont permis de tempérer les craintes. Le judo n'induit pas de troubles statiques bien que l'hyperlordose lombaire y soit très souvent constatée. La dystrophie rachidienne de croissance est sensiblement plus fréquente que dans la population générale mais les lésions y sont le plus souvent mineures. Les lyses isthmiques et les spondylolisthésis lombaires y sont également plus fréquents. La pathologie traumatique est rare et non spécifique. La prévention repose essentiellement sur l'apprentissage du geste correct d'où l'importance d'un enseignement de qualité.